Le thé est la boisson la plus répandue sur la planète.

Originaire de Chine, ce n’est que progressivement, à travers des échanges commerciaux basés sur le troc, que le thé entre dans des pays tels le Japon, la Mongolie, la Turquie, la Russie, l’Iran, l’Égypte et le Tibet.

Aujourd’hui, en Asie, chaque pays a sa façon propre de consommer le thé, celle-ci ayant évolué au fil du temps et selon les cultures.

Ce n’est qu’au début du 17e siècle que le thé arrive en Europe, à Amsterdam. Introduit en Angleterre vers 1645, la duchesse Anna de Bedford en fixa l’usage dans la vie des travailleurs, en instaurant le five o’clock tea, pause accompagnée de thé et d’une collation à l’anglaise (scones, gâteaux, biscuits, sandwichs).

Au cours du XIXe siècle, les Britanniques commencent à cultiver le thé dans leurs colonies en Inde, afin de rompre le monopole commercial de la Chine.

Si le thé a d’abord utilisé pour ses vertus médicinales, une fois répandu sur tous les continents, on le consomme aujourd’hui tant dans les classes populaires que dans les milieux aisés. Démocratique, le thé est dans toutes les maisons.

Son usage va du simple bois-sans-soif jusqu’à la cérémonie japonaise hautement spiritualisée.  

On le boit bien sûr pour son goût unique, façonné au fil du temps selon les diverses transformations que les cultivateurs de thé font subir aux feuilles pour en obtenir les principales déclinaisons, pour se réchauffer ou se rafraîchir, mais aussi pour ses vertus nous parlerons plus loin.